Nous souhaitons améliorer le traitement et l'accompagnement des femmes à la ménopause ! À cet effet, nous aimerions aborder en détail vos symptômes physiques, émotionnels, sociaux et mentaux liés à la ménopause dans le cadre d'un projet de recherche.

Vous êtes la personne idéale, si vous

1. avez 40 ans ou plus,
2. avez des troubles de la ménopause
3. parlez l'allemand.

À quoi devez-vous vous attendre ?
Dans un petit groupe de 7 femmes, vous parlez des troubles de la ménopause. Deux personnes spécialement formées conduisent l'entretien, qui dure au total entre une heure et une heure et demie. Bien entendu nous prenons soin de votre bien-être physique à cette occasion. La rencontre a lieu à la Clinique de gynécologie et d'obstétrique à Berne.

La participation est volontaire et peut être interrompue à tout moment. Si vous êtes intéressée à prendre part à notre projet, vous serez enregistrée chez nous, toutes les données étant traitées confidentiellement. Nous pouvons compenser vos frais de déplacement à hauteur de 20.- CHF par personne.

Avec votre participation, vous contribuez à ce que vous-même, tout comme d'autres patientes à l'avenir, puissiez bénéficier d'une thérapie plus ciblée.

Dépliant de  l'étude (PDF)

Un grand nombre de troubles de la ménopause touchent notre système nerveux central, par exemple les bouffées de chaleur, les fluctuations d'humeur, l'anxiété, la fatigue et la libido. Ces manifestations suggèrent que la chute des hormones sexuelles à la ménopause exerce également une influence sur nos messagers cérébraux (neurotransmetteurs).

Nous étudions cette question : dans quelle mesure les troubles de la ménopause sont-ils associés à une modification du profil des hormones de stress (profil journalier du cortisol salivaire) et des neurotransmetteurs dans l'urine (dopamine, adrénaline, noradrénaline, sérotonine) ?

La transition hormonale de la ménopause est notamment associée à des changements physiques. Nous pensons que plus les troubles ménopausiques sont intenses, plus le jugement porté sur son propre corps se modifie.

Nous étudions cette question : à l'aide de questionnaires testés, nous cherchons à savoir si l'appréciation de son propre corps dépend de l'intensité des troubles de la ménopause.

CliDes signifie «Climbing Desire». Des volumes d'entraînement élevés mettent à contribution l'équilibre énergétique et donc l'ensemble des systèmes du corps. Un apport en énergie insuffisant induit des réactions adaptatives regroupées sous le complexe de symptômes « DERS » (déficit énergétique relatif dans le sport). Parmi celles-ci figure une inhibition de l'axe hormonal pouvant se manifester sous forme d'absence de règles chez les athlètes. Par cette enquête en ligne, nous souhaitons examiner si les sportives présentant un risque accru de réduction de la disponibilité énergétique souffrent plus fréquemment d'une baisse de la libido par rapport à la population normale. Pour le groupe témoin, nous recherchons des femmes âgées de 15 à 35 ans qui pratiquent une activité sportive modérée. 

Informations complémentaires sur la participation et le déroulement de l'étude (PDF)

Dans le cadre d'un projet de recherche d'envergure, nous examinons dans cette étude les troubles des femmes à la ménopause. L'objectif est d'améliorer le traitement et l'accompagnement des femmes à la ménopause en abordant en détail
les symptômes physiques, émotionnels, sociaux et mentaux
liés à la ménopause.

Informations complémentaires sur la participation et le déroulement de l'étude (PDF)

Comme l'a montré la pandémie COVID-19 de manière saisissante, les femmes sont exposées à un risque accru de maladies infectieuses pendant et après la ménopause. En parallèle, le risque de maladies non transmissibles (MNT) telles que diabète sucré, cancer, ostéoporose et démence augmente aussi chez ces femmes. L'objectif de notre projet, financé dans le cadre des Multidisciplinary Centers for Infectious Diseases, MCID (Centres multidisciplinaires pour les maladies infectieuses), est de développer un dispositif médical numérique certifié (Navina+ App) à l'intention des femmes avant et après la ménopause. Notre équipe interdisciplinaire de spécialistes en gynécologie, statistique, épidémiologie, économie, éthique et psychologie travaillera avec des biomarqueurs numériques (smart tracker) et classiques, ainsi qu'avec des questionnaires validés pour entraîner des modèles statistiques de machine learning (apprentissage automatique) qui fourniront une appréciation du risque personnalisée et transmettront des signaux d'alerte (red flags) précoces (si possible avant l'apparition de symptômes) aux femmes via l'application. Le projet jumelé, financé par le Center for Artificial Intelligence in Medicine, CAIM (Centre d'intelligence artificielle en médecine), doit en outre permettre de calculer le risque individuel de MNT à l'aide des données de suivi (tracker), afin de promouvoir intégralement les soins de santé de la femme ménopausée.