Une grossesse non planifiée soulève des questions de fond et peut s’accompagner d’incertitude, de désarroi et de sentiments contradictoires. Elle peut déclencher une crise dans la vie d’une femme, d’un homme ou d’un couple, mais aussi représenter une chance.

Nous vous accompagnons dans cette phase de décisions. Nous vous aidons à faire le point avec vos émotions et abordons avec vous les différents aspects de la situation conflictuelle, afin que vous puissiez prendre une décision autodéterminée. Nous pouvons vous orienter sur les possibilités de soutien et les alternatives telles que l’adoption par exemple. Vous seule êtes en mesure d’évaluer ce qu’une grossesse signifie dans votre situation, et vous seule pouvez décider si vous souhaitez poursuivre ou interrompre la grossesse. Nous vous soutenons dans votre décision.

Notre offre englobe l’accompagnement ultérieur si vous décidez de poursuivre la grossesse et souhaitez développer une perspective pour vous-même, en tant que mère, père ou parents. Nous sommes également à vos côtés si vous décidez d’interrompre la grossesse.

Souhaitez-vous ou envisagez-vous une interruption de grossesse ? Veuillez prendre rendez-vous au secrétariat pour un entretien-conseil. À l’occasion de cette rencontre gratuite, nous vous donnons la possibilité de réexaminer votre décision de manière définitive et de clarifier vos doutes et questions. Nous vous conseillons sur le choix de la méthode et vous informons en détail. Nous examinons avec vous les conditions médicales et légales en vue de l’interruption et organisons un rendez-vous pour vous.

Les coûts d’une interruption de grossesse sont pris en charge par votre caisse-maladie sous réserve de votre franchise annuelle. En cas de difficultés financières, nous cherchons une solution avec vous

En Suisse, une femme peut décider elle-même d’interrompre sa grossesse jusqu’à la 12^e semaine (Code pénal, Art. 119).

En Suisse, une interruption de grossesse après la 12^e semaine est légale lorsque la santé physique et/ou psychique de la femme enceinte est menacée. Il revient au médecin d’apprécier ce danger et de prendre une décision. Selon la loi, la menace doit être d’autant plus importante que la grossesse est avancée (Code pénal, Art. 119).
Nous pouvons procéder à une évaluation de votre situation et des possibilités avec vous et discuter des prochaines étapes.

Jusqu’à la 7^e ou la 9^e semaine de grossesse respectivement, la grossesse peut être interrompue par voie médicamenteuse. Ultérieurement, une méthode chirurgicale est utilisée. Les deux méthodes présentent une efficacité et une sécurité similaires. Vous décidez avec votre consultante ou votre médecin de la méthode qui vous convient le mieux. Il est très rare que l’une ou l’autre méthode doive être déconseillée pour des raisons purement médicales.

À partir de la 15^e semaine environ, la grossesse est interrompue au moyen de médicaments qui provoquent les contractions et déclenchent une fausse couche.

Informations détaillées sur le déroulement :

• Méthode médicamenteuse
• Méthode chirurgicale

Chez les jeunes femmes âgées de moins de 16 ans, la loi exige qu’un entretien-conseil ait lieu dans un service spécialisé en la matière. Nous sommes désignés par le canton pour assumer cette fonction et conduisons les entretiens en respectant le devoir de confidentialité
(y compris envers les parents).